The Neighbor Zombie, 2010, Kino Mangosteen.
Produit par Jang Youn-Jung (aussi productrice de Invasion of Alien Bikini)
Réalisé par Hong Young-Guen (l'acteur de IOAB), Jang Youn-Jung, Oh Young-Doo (mari de Jang Youn-Jung et réalisateur de IOAB), Ryoo Hoon (lui louait le matos sur IOAB)
Joy Means Sick se sent seul. Sans Congo l'a abandonné voilà maintenant près de deux semaines - peut-être moins qui sait, le temps est désormais une notion toute relative - pour se consacrer à des choses plus sérieuses : son avenir. Il s'agirait d'un pied dans une porte poids lourd, genre portail du Chateau de Versailles, et il parait qu'il reviendra ensuite, plus beau, plus fort. Au fond Joy Means Sick n'a jamais vraiment aimé le cinéma coréen, mais il aimait bien travailler avec Sans Congo, même si celui-ci est parfois un peu grognon. Du coup depuis la fin du FFCF (ou plutôt feu le FFCF), il traine sa grande carcasse de bar en bar et enchaine les jus d'orange pressés cherchant dans la vitamine C l'énergie qu'il n'a plus. En vain.
Les derniers film qu'il ait vu, c'est Polisse et Tintin.
Alors aujourd'hui, parce que le reflet qu'il a croisé dans la glace ce matin avait vraiment trop une sale gueule, il a décidé de remettre le pied à l'étrier. Une telle motivation au milieu d'un océan de vacuité, il s'agit de lui attraper le falesard et de ne plus l'a lâcher jusqu'à destination. Direction The Neighbor Zombie du crew Kino Mangosteen déjà croisé à l'occasion de Invasion of Alien Bikini. C'est le premier film du crew, celui qui les a fait connaitre, ça devrait bien valoir tous les jus d'orange du monde.
The Neighbor Zombie, c'est ce qu'on appelle un omnibus, la mise au monde de six avortons depuis le même réceptacle. Et le tour de force, c'est qu'il y de presqu'autant papas différents que de rejetons. En même temps, ça parle de zombies... et JMS de penser à ses premiers contacts avec cette espèce, lorsqu'il s'appliquait à leur exploser la tête au fusil à pompe par pack de 5 sur PS1. Il pense à Resident Evil 2 et à ceux qui l'ont suivi...
De toute manière l'intro du film fait bien trop penser à un jeux vidéo : images dessinées de villes devastées, voix off, retour sur l'évolution du virus, contexte politique, etc. C'est coloré et bien fait, c'est l'histoire d'un vaccin contre le SIDA qui a mal tournée, et maintenant la Corée est touchée. Le nombre d'infectés augmente de manière incontrôlable, couvre feu et loi martiale sont au coin de la rue et grosso merdo on est dans la période où les autorités ont décidés qu'on ne pourrait jamais guérir les zombies et qu'il s'agissait désormais de les éradiquer. Voilà donc le terrain sur lequel vont devoir évoluer les différents réalisateurs qui se sont lancés dans l'aventure, intimiste ou action-man, y aura de toute manière toujours un zombie dans l'affaire.
Craquements, Oh Young-doo
Player 1 : Un type aux lunettes chelous sculpte des figurines chez lui.
Objectif: Sortir de chez lui.
Ennemi(s) : La maison et tous ses accessoires.
Scénario du player 1 : Un bruit le fait sursauter alors qu'il sculpte une figurine de super-héros-guerrier et il se plante son outil dans la main. Premier sang. L'outil roule sous le lit, lorsqu'il tente d'aller le chercher (plan toujours efficace du type qui met la main sans voir ce qu'il y a), les ennuis commencent. Il se fait bouffer par son environnement et se retrouve incapable de sortir (une sorte de champ de force l'en empêche).
Sympa et surtout bercée par une musique prenante et chiadée (des violons et du sang, Oldboy évidemment), une bonne allocation du budget : décor minimum, image qui ne fait pas trop cheap, effets limités et/ou répétés... en gros ils ont tout lâché dans le pied à la fin et ça paye. Le seul hic du film : une fois qu'on a compris qu'il n'allait pas pouvoir sortir (y a pas de raison que le champ magnétique s'évapore pendant qu'il va pisser) le seul enjeu c'est de savoir ce qu'il va devenir à l'intérieur. Un zombie donc. Pour le coup c'est un pur délire gratuit et assumé, pas de discours sur l'humanité, pas vraiment de suspens non plus, mais on s'en tape.
La Fuite, Oh Young-doo
Player 1 : Elle (Ha Eun-ji l'Alien en bikini de invasion of...)
Objectif : Rester à tout prix avec son copain qui est un 4/5ème de zombie.
Player 2 : Son lui à elle, le 4/5ème de zombie, il peut parler mais il a des petites crises et l'air de souffrir en permanence.
Objectif n°1 : Faire survivre le player 1.
Objectif n°2 : Survivre.
Ennemis : Le monde extérieur et principalement les représentants de l'autorité (police et militaires) qui ont décidé qu'ils allaient désormais abattre tout ce qui ressemble à un zombie sans s’embarrasser de nuances type "on peut encore s'embrasser sans qu'il me mange la langue".
Scénario du Player 1 & 2 : Suite à l'annonce de la volonté des autorités d'éradiquer tous les infectés, ils doivent se barrer. Lui veut qu'il se sépare pour qu'elle puisse survivre, elle veut rester avec lui à tout prix.
Comme tout bon jeu vidéo, ça commence par une intro qui donne le la sans pour autant expliquer la suite. C'est une histoire de ton, de note, histoire que tout le monde s'accorde. Ca commence dehors, ça pose le contexte et ça servira à définir un intérieur qui s'y oppose. Une meuf qui vient de faire les courses se fait sauter dessus par un zombard qui écrase ensuite une orange et regarde la ville en la dominant (on est en hauteur, une colline sûrement, ou le début d'une montagne, je ne sais pas). Mélange des genres volontaire ou non : ça partait presque comme un film romantico chiant avec tendance intello (sans doute les teintes brunes de l'image), bref un truc du mauvais côté de la frontière française ou pour être plus clair : du périphérique. Du coup voir cette sale gueule de zombie mal maquillé façon Romero débarquer, ça rend la chose bien plus fréquentable, et puis ça donne des idées pour un lifting de notre cinéma national. Imaginez Louis Garrel pourchassé par une horde de zombies qui finiraient par lui déchiqueter les tendons avec leurs petites quenottes... Histoire de tartiner un peu plus sur cette intro, on y trouve là encore une belle pirouette de film cheap mais pas con : on n'a pas les moyens de vous faire un Londres déserté façon 28 jours plus tard ? Ballec' (bas les c') mec, on va la jouer au son : sirènes et annonces de police, ça passe.
Alors ensuite c'est donc un huis clos entre la belle et le moche, ils se font des poutous, c'est mignon dégueu, ils s'aiment et ça vire un peu guimauve. Bref un pote de 4/5ème de face se fait buter juste en bas de chez lui et on apprend que tous les infectés, qu'ils roulent des pelles aux humaines ou non, seront abattus à vue. Panique à bord, madame veut qu'ils se barrent (ils parlent d'un El Dorado lointain dans la campagne au sud de la Corée où on pourrait les soigner) mais évidemment on sait très bien qu'un road trip dans une Corée dévastée, vu le budget, c'est dead. Lui tente quand même de la convaincre de le laisser et d'aller vivre sa vie tant qu'elle n'est pas obligé de bouffer de la viande crue au petit déj, mais madame est têtue, et un peu conne : elle lui prend un croc de son avant bras pour devenir comme lui et l'obliger à la garder. On n'est pas tous de grands orateurs, parfois la persuasion c'est aussi des plans B. A partir de là, soit ils vont se bouffer, soit ils vont se faire tuer hors champ dès qu'ils mettront les pieds dehors. On va pas non plus vous spammer le film jusqu'au bout.
Je t'aime maman, Hong Young-guen
Player 1 : La fille.
Objectif : Faire survivre sa mère.
Player 2 : Le flic
Objectif : Trouver et tuer des zombies.
Ennemi / Personnage à débloquer : la mère, enfin c'est comme ça que le voit le player 1. Parce que pour le reste de l'humanité c'est un tas de chair sanguinolent et rugissant emballé dans du film plastique.
Mélange des genres, une fille seule chez elle avec une musique triste, elle regarde par la fenêtre et se prépare une infusion. Point de mélancolie amoureuse ici, par la fenêtre ce qu'elle voit c'est une chasse au zombie et la special touch qu'elle ajoute à son infusion n'est autre que son auriculaire. Elle se le coupe au couteau à beurre en serrant les dents, et nous aussi. « Je t'aime maman », maman est un zombie sanguinolent et l'amour filial est vraiment aveugle. C'est donc l'histoire du meuf qui a choisi de se découper en morceau pour nourrir sa mère attachée dans la pièce d'à côté. Comme souvent, le rapport intérieur/extérieur est fondamental : à l'intérieur la folie des sentiments, à l'extérieur un monde devenu fou et qui se débat sous la cape de la raison. Incompréhension et rencontre inévitable entre deux mondes devenus incompatible : un flic vient faire une tournée d'inspection, il repère maman et se fait assommer par sa fille.
Trois personnages, un huis clos, pas mal de sang et pas la prétention de refaire le monde, le film fonctionne vraiment pas mal. En fait, jusqu'ici la frustration vient toujours à la fin, on débute toujours sur une situation forcément extraordinaire et on finit souvent de façon ordinaire (ATTENTION SPAM) :
-
Craquements : il devient un zombie
-
La Fuite : ils se font tuer en sortant
-
Je t'aime Maman : sa daronne finit par lui sauter dessus mais l'épargne (ce fameux zest d'humanité que sa fille était seule à voir et qui finalement, sans être révolutionnaire, n'est pas une fin si ordinaire)
C'est aussi tout le problème d'un court métrage avec déjà beaucoup de contraintes, quand se rajoute cette de l'histoire que l'on a mise en route, ça ne laisse plus tant d'espace pour se faufiler.
L'Ere du Vaccin, Ryoo Hoon
Player 1 : Le vieux briscard. Chef de file de l'équipe de recherche de la CDC, il jouit d'une certaine autorité et peut se permettre d'affronter un zombie à mains nues. Coup spécial: briser la nuque de l'adversaire puis lui tirer une balle dans le crâne.
Objectif : Survivre, mais ça c'est du classique, survivre au moins 1h en tout cas, ensuite un hélicoptère viendra les chercher. Accessoirement: tuer quelques zombies, trouver des survivants et récupérer les vaccins.
Player 2 : La jeune fille idéaliste, bonne élève, mais moins à l'aise dans le feu de l'action. Elle fait partie de l'équipe CDC.
Objectif : Les mêmes que le player 1 avec dans un coin de sa tête le fait que sa mère est infectée.
Player 3 : Le type au bandana, dernier membre du trio CDC. Un peu moins discipliné mais un peu plus orienté action que le player 2.
Objectif : Survivre 1 heure, récupérer les vaccins, mais pour sa gueule et sa petite fille infectée.
Player 4: Le scientifique qui nous fait l'intro en voix off. Il a quitté un laboratoire pharmaceutique (Brindell) qui sa faisait de la thune sur le dos des infectés avec des vaccins inefficaces et en bicravant une drogue nommée « zombie high ». Brindell aka Umbrella. Les recherches qu'il a fait dans son coin, il les a testées sur bibi, du coup il se retrouve à moitié Zombie avec une haleine de chacal qui l'oblige à porter un masque à gaz (ses poumons contiennent un gaz toxique). Mais il a trouvé le vaccin et a convoqué une équipe de médecin pour terminer ses recherches (enfin je crois). Talent particulier : étant lui même une déclinaison de zombie, il ne se fait pas attaquer par ses congénères.
Objectif : Développer son vaccin, le rendre accessible à tous, sauver l'humanité, et se venger du labo pharmaceutique.
Ennemis : des zombies, plein de zombies, et une sorte de faux scientifique à lunettes qui une fois en mode « zombie high » se transforme en Hulk Hogan un peu palot.
Scénario : Une équipe de recherche de la CDC se rend dans un bâtiment de la zone infectée ou se tient la réunion des médecins convoqués par le player 4. Ils tombent sur un tas de zombie et un gros méchant.
Début façon intro de jeux vidéo très stylée. Là encore un seul lieu : une sorte d'usine désaffectée en plein milieu de la zone contaminée.
Le film est sympa, toujours la même ambition de divertir, on reprend des codes connus et on s'éclate avec. Perso, j'ai retrouvé mes sensations d'ados devant Resident Evil ou de moins ado devant Left 4 Dead, avec une pointe de Dragon Ball Z pour le scénario du combat face au grand méchant. C'est le premier de la série qui nous place du point de vue des militaires, c'est aussi le premier qui s'oriente clairement action, le premier où les protagonistes ne sont pas écrasés par la situation, le premier dont une grande partie se passe en extérieur (le toit d'un immeuble). La photo et le maquillage m'ont étrangement fait penser à Natural City (les teintes bleues et les gueules farinées), les scènes d'action à The Code of a Duel et le scenario aux Resident Evil (je ne parle pas des films hein). Finalement un bon cocktail.
Je suis tellement désolé, Jang Yun-jung
(je savais bien que c'était un film de meuf)
Player 1 : ancien employé de Brindell (leur Umbrella à eux), ancien infecté (leur zombie à eux), il vit maintenant en marge de la société. Pas de taf, pas de meuf, pas d'argent, mais des cauchemar à revendre (il revit sa période zombie) et, on l'a compris dès le titre, pas mal de regrets.
Objectif : se faire pardonner, se pardonner, un truc très psychologique et très catho.
Ennemi n°1 : une jeune fille qui vient lui planter un couteau dans le bras ou dans la jambe à intervalles réguliers. Très jolie symbole de sa culpabilité.
Ennemi n°2 : un braqueur déguisé en cow-boy, accessoirement ancien zombie et qui préfère la revanche à la culpabilité.
Contexte : On est désormais dans la période qui suit l'épidémie. Le remède a bien été trouvé, ce qui donne un goût différent à tous les headshots de zombies qu'on a pu voir dans les épisodes précédents.
Le point fort du film, c'est son contexte post-post apocalyptique, qui dans la catégorie fantastique ne me semble pas avoir été déjà évoqué sous mes yeux au cinéma. Dans les rubriques connexes on a bien sûr tous les films traitant de l'après guerre, quelle qu'elle soit, mais ici la nuances c'est que l'on juge des humains sur ce qu'ils ont fait pendant une période où ils n'étaient plus considérés comme tels. Le film se concentre sur la question d'un point de vue personnel - comment le personnage essaie de se (faire) pardonner, comment la jeune fille ne lui pardonne pas – et laisse quelques indices sur la façon dont la société a décidé de gérer le retour à la normale : apparemment les ex-infectés sont régulièrement contrôlés, n'arrivent pas à trouver de travail, etc, mais il n'y a pas de procès. On fait table rase, mais quand même attention.
Ce que l'on nous donne d'abord, c'est ce personnage dont je n'ai pas retenu le nom mais qui pourrait faire dire que le film est éponyme tant il incarne « je suis tellement désolé ». Alors forcément c'est pas très funky, c'est intéressant de voir ce que le scénariste propose comme solution adoptée par le gouvernement pour gérer les anciens infectés, mais voir machin se répéter des prières dans son lit après chaque cauchemar, voilà quoi. C'est d'ailleurs pour ça que le film ne s'en contente pas et fait intervenir deux autres personnages qui vont livrer le débat qui ne se fait pas à l'intérieur de cet homme qui vit le dos courbé. La belle vengeresse et le brigand amer. Elle, on l'a déjà dit, elle lui plante deux fois un couteau dans le corps sans qu'il ne bronche : on l'a compris, pour lui, qui que soit cette meuf, il mérite des coups de couteaux. Ce qui ne l'empêchera pas de demander grâce quand mademoiselle reviendra avec des intentions plus définitives. C'est d'ailleurs à ce moment là qu'intervient, par une pirouette de scenario assez faible il faut bien l'avouer, le troisième personnage, braqueur ex-zombie, qui lui a un point de vue un peu différent : ce sont les gens normaux qui tuaient les zombies. Et comme il se souvient de ce qu'il a du faire pour survivre à ce moment là, ça lui reste en travers de la gorge. Alors pour lui la beauté symbolique de la meuf qui veut venger ses parents que notre player 1 a mordu et contaminé durant sa période sombre (les parents se sont fait battre à mort par d'autres gens ensuite), il appelle ça une belle salope. Le final voit donc s'opposer la thèse et l'antithèse et notre ami pleurnichard se voit contraint de choisir son camp.
Delivrance (Pain Killer en anglais), Hong Young-guen
Player 1 : un écrivain/scénariste
Objectif : terminer son travail dans les temps
Armes : un ordinateur, plusieurs écrans, un clavier, un tuyau pour pisser sans bouger, etc.
Ennemis: le temps
Ce n'est pas parce que c'est le petit dernier de nos voisins les zombies qu'on va faire court, c'est plutôt parce qu'il n'y pas grand chose à dire. Le film tourne autour de ce type qui lutte contre le temps (très symboliquement symbolisé par un chrono en bas à gauche de l'écran) et écrit à toute vitesse (et le texte s'affiche sur ses écrans comme sur le notre). Ça aurait pu faire un film névrosé façon Barton Fink, mais non, la musique fait penser au menu d'un DVD et la répétition d'une même action accentue encore cet effet. En plus quand on ne comprend pas le coréen on se demande si ce n'est pas un générique avant l'heure au moment où ressurgissent des images des courts métrages précédents. Et puis là encore la fin est assez classique, pas une cerise sur le gâteau donc, mais au moins, même avec un tel pitch, ils arrivent à nous placer un zombie et un M16.
En tout cas, Kino Mangosteen, c'est un nom qu'on retiendra.
D'ailleurs on va tâcher de vous présenter l'équipe.
Le noyau dur :
Jang Youn-jung
Spécialité dans l'industrie du cinéma : maquillage et costumes
Poste récurrent chez Kino Mangosteen : Production
Segment réalisé : Je suis tellement désolé
Rôle dans le film : "interscene 1 - Girl", euh...
Lien avec l'équipe : en ménage avec Oh Young-Doo
Oh Young-doo
Spécialité dans l'industrie du cinéma : Réalisation et direction artistique
Poste récurrent chez Kino Mangosteen : Réalisateur, monteur
Segments réalisés : Craquements, La Fuite
Rôle dans le film : Le soldat du segment "Delivrance"
Lien avec l'équipe : en ménage avec Jang Youn-jung
Hong Young-Guen
Spécialité dans l'industrie du cinéma : Acteur
Poste récurrents chez Kino Mangosteen : Acteur
Segments réalisés : Je t'aime maman
Rôle(s) dans le film : Seg. 1- Zombie / Seg.2 - voix du tueur de zombie n°2 / Seg.3 - "Shovel handle" en anglais / Seg.4 - Zombie3 / Seg.5 - Collègue n°2 / Interscene 1 - Zombie
Lien avec l'équipe : ?
Ryoo Hoon
Spécialité dans l'industrie du cinéma : Production - Régie
Poste récurrents chez Kino Mangosteen : Louer le matos
Segments réalisés : L'Ere du Vaccin
Rôle(s) dans le film : Seg.1 - Le livreur / Seg.3 - l'homme qui fuit / Seg.5 - collègue 1 / Seg.6 l'écrivain
Lien avec l'équipe : ?
Les copains/copines :
Ha Eun-jeong
Dans l'industrie du cinéma : actrice
Chez Kino Mangosteen : Actrice (rôle principal féminin de Invasion of Alien Bikini)
Rôle dans le film : la fille du segment "La Fuite"
Kim Yeo-jin
Dans l'industrie du cinéma : actrice
Chez Kino Mangosteen : actrice, ingénieur du son
Rôle dans le film : La maman zombie du segment "Je t'aime maman" (elle est né en 1986, chapeau le maquillage)
Bae Yong-geun
Dans l'industrie du cinéma :acteur (et ça marche pas mal pour lui)
Chez Kino Mangosteen : acteur
Rôles dans le film : l'homme du segment "La fuite", il apparait aussi dans les segments 4 et 5
Lim Jeong-seon
Dans l'industrie du cinéma : actrice (pas un gros CV apparemment)
Chez Kino Mangosteen : actrice
Dans le film : la fille du segment "Je t'aime maman", elle est né en 1979 et est plus âgée que l'actrice qui joue sa mère.
Y en a sûrement d'autres (on ne va pas dérouler tout le casting du film), l'avenir et les éventuels commentaires nous dirons s'il y a un oubli majeur.