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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 00:52

« C'est sur une putain de plage que j'admire le paysage / Laissant de loin le mauvais côté du bitume, est-ce un mirage ? / Il y a des rates au fessier plus généreux, de l'alcool ça sent la chiré, Le papillon en raffole / Les personnes jalouses m'observent, me prennent en photo / comme dans un film dont je suis le héros »

 

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Pipe au bec, Ipod sur les oreilles et doigts de pieds en éventail, Sans Congo se replonge dans La Clinique et les années 90. Putain d’album Tout Saigne... Fais chier tous ces artistes qui poussent leur chant du cygne prématurément. Quelques kilos, Les Gospels, Tout Saigne, Star, L’Or et la Soie… autant de promesses sans suite qui le ramènent au cinéma coréen, au boulot qui l’attend aujourd’hui et à Joy Means Sick qui ne pointe toujours pas le bout de son nez. Il l’a perdu de vue hier soir aux alentours de deux heures du matin au milieu d’une soirée salsa mojito sur la plage de Cayo Largo. A son âge ce grand benêt devrait savoir qu’il ne tient pas l’alcool. Enfin bon, manquerait plus qu’il n’ait pas trouvé le temps de voir le film. Il prend une nouvelle bouffée de tabac et laisse sa tête retomber en arrière pour admirer le ciel bleu de Cuba. Y a pas à chier, la vie c’est mieux dans un décor de carte postale.

 

Une dizaine de minutes plus tard il est réveillé par une étrange sensation au niveau du poitrail. Quelque chose pianote sur son pectoral gauche, empêtré dans les poils soyeux de son torse. D’un revers de la main il renvoie le crabe à la mer et dévisage Joy Means Sick. Le con a l'air content de lui, et faigué. Aucun mot n’est échangé, puis son compère le gratifie d’un bâillement des plus bruyants avant de sauter sur la chaise longue mitoyenne.

 

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JMS : « Putain mec faut absolument qu’on se matte Phantom : The Submarine ! L’affiche est plus que pourlingue, comme celle de Natural City, mais le scenario est cosigné par Jang Joon-Hwan (Save the Green Planet) et, tiens toi bien, Bong Joon-Ho ! Puis c’est réalisé par Min Byung-chun, la fine équipe quoi. D’ailleurs t’en a pensé quoi de Natural City toi ? »

 

Sans Congo se racle la gorge et se redresse. Il s’apprête à répondre mais Joy Means Sick reprend enchainant les phrases à une vitesse surnaturelle. Sans Congo s’inquiète pour la santé de son ami.

 

JMS : « Parce que moi j’ai bien kiffé ! Nan sérieux, depuis 2009 Lost Memories l’association des mots Corée et Science Fiction me fait trembler. Des sueurs froides je te dis. Du coup il m’a fallu quelques mojitos pour oser affronter le film. Mais hier soir, en rentrant à l’hôtel, je balance le film et là, la bonne surprise ! Bon je t’avoue qu’il m’a fallu une heure pour bien comprendre tous les enjeux de l’histoire mais j’aime bien ces scenarios qui font confiance aux spectateurs et qui ne s’embarrassent pas de passages explicatifs, comme s’il fallait s’assurer toutes les 10 minutes que tout le monde suit bien l’histoire. Ca me plait ça ! Et la réal, elle est pas mal la réal nan ? (il cherche l’approbation dans les yeux de son collègue mais baisse rapidement les yeux en voyant l’air sévère et concentré que ce dernier arbore) Ouais bon y a quelques passages flingués et des clichés qui trainent dans les coins mais sinon c’est sympa quand même. Et puis j’ai trouvé quelques passages franchement stylés. Les décors aussi sont pas mal du tout et à deux trois exceptions près les acteurs sont complètement corrects. Je mettrais bien une mention spéciale à notre ami Yu Ji-tae de Oldboy et au mec qui joue le vieux docteur flétri qui se bouffe les ongles jusqu’à l’os. Taré ce perso non ? »

 

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SC : « Ouais complètement ! Insolent et détaché, j’aime beaucoup le style, avec une mention spéciale pour la feinte de claque qu’il met à sa meuf cyborg. Combien de feintes de baffes réussies dans l’histoire du cinéma mon ami? Trop peu à mon goût, mais celle-là à moins le mérite de rendre justice à une partie de mon enfance. Dans Attack the Gas Station il faisait super bien le gars hautain aussi. Mais enfin quand même, il m’a moyennement amusé sur ce coup-là. J’ai eu l’impression qu’il jouait comme on gère une rente. Donc bof. Par contre le professeur Giro, po-po-po-pop. Quel con, il me faisait vraiment flipper. Beurk, quel dégueu.»

 

JMS : « Clairement le perso le plus réussi de l’histoire ! Putain quand R va le chercher dans la prison, on dirait qu’il a la lèpre le con. En plus il a une petite voix de psychopathe. Franchement j’ai pas peur de grand-chose mais lui je le croise dans le rue je me taille en courant. Enfin bon, j’aime bien aussi Seo Rin, elle fait vachement bien le cyborg en fin de vie je trouve. Ca doit être relou quand même de jouer une poupée qui n’a plus de piles, la gamme n’est pas très large. »

 

SC : « Certainement un contrat-jeune. »

 

La réponse sèche et ironique de Sans Congo déstabilise Joy Means Sick qui se met à dessiner frénétiquement sur le sable. Depuis qu’il a brisé son pipeau dans la soirée  Techno-Jivaros, Sans Congo est aigri. Un touriste allemand passe et un silence s’installe. Joy Means Sick reprend d’une voix volontaire mais conciliante, décidé qu’il est de ne pas se faire pourrir ses vacances par un caprice de gamin.

 

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JMS : « Sinon faut vraiment qu’on fasse un truc sur la baffe dans le cinéma sud-coréen. Faudrait lui donner un nom spécial d’ailleurs parce ça se situe entre le coup de poing et la baffe leur truc… C’est pas une claque en tout cas, ça fait pas clac… kèche peut-être ? »

 

SC : « Ouais kèche c’est pas mal, quoique pas assez technique, on fera un montage à l’occasion des meilleures kèches du cinéma coréen. (Puis rechute) Mais revenons aux choses sérieuses mon cher ami. Au sujet du film, excuse-moi par avance de ne pas partager ne serait-ce que «  le quart du début d’un commencement » d’enthousiasme avec toi. D’ailleurs ton agitation me paraît suspecte, tu me fais penser à Spud qui cherche à esquiver le monde du travail, tu ne serais pas sous speed ? »

 

JMS rote bruyamment, tête basse, il continue à dessiner dans le sable

 

JMS : « Non… mais je suis encore un peu bourré j’avoue. Tu comprends, j’avais envie de l’aimer ce film. Et des fois l’amour c’est pas naturel. »

 

SC : « En tout cas moi j’ai passé l’âge de la science-fiction foireuse. Le film ne m’a pas fait rêver une seconde. C’est un peu con de faire de la série B avec un budget de blockbuster. Tout de même, un big-up au réalisateur qui a mijoté cette chakchouka bien grasse en références. J’ai joué à « dans quelle film j’ai vu ce passage ? ». En plus de certains effets de caméra douteux, non sérieux j’ai eu beaucoup de mal avec ce film. Genre mal aux yeux. Et j’ai tenu jusqu’au bout pourtant. C’est dire si j’ai un bon fond quand même. Tu sais, j’ai tété au sein de la série B jusqu’à l’overdose mon petit. Pour moi, rien n’ira jamais au-delà de notre père à tous dans le genre, Steven Seagal. (Sans Congo sort de son maillot de bain la VHS de Piège à Haute Vitesse qu’il garde toujours sur lui, et l’embrasse) Tu pourras mettre tous les cyborgs et univers parallèles que tu voudras, s’il n’y a pas Steven, je ne prendrais pas le film au sérieux. (Un temps) Mais sinon il y a une idée que j’ai trouvé vraiment bien. L’histoire d’amour entre un être humain et un cyborg, c’est bien vu. Surtout quand le cyborg a une date de péremption. Mais bon c’est dommage, ça va pas plus loin que ça. Vois-tu (il prend cet air important qu’il se donne lorsqu’il chine les lycéennes), je pense que le robot est l’avenir de l’homme. Au-delà du classique cyborg de combat, le film introduit la notion de cyborg danseuse. C’est pas mal ça, mais bon on ne creuse pas assez cette piste je trouve. Tu me vois venir, oui voilà, c’est bien, tu vois donc ce que je veux dire. »

 

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JMS : « Pff mais c’est pas un livre de BHL ».   

 

SC : « mais BHL ne creuse pas ! »

 

JMS est agacé par la mauvaise foi de son comparse. Il prend une grande bouffée d’air et déplie son double mètre qu’il place en position verticale. Il se gratte les fesses pour prendre du courage et commence sur un ton solennel.

 

JMS : « Cher ami, je vous trouve un peu dur. Certes le film est plein de faiblesses mais au milieu de tout cela il y a des pépites notables. Non je n’ai pas peur de le dire, j’ai appris des choses sur le cinéma durant ce film. Ce n’était pas une leçon magistrale à la Orson Welles, mais il y a dans tout cela une certaine idée du cinéma qui me plait. Cette idée il ne faut sûrement pas la chercher du côté des producteurs. J’imagine d’ici la recette qu’ils avaient en tête : prendre les meilleurs moments des meilleurs films de science-fiction américains, les découper en petit morceaux et les faire revenir à la poêle avec une sauce coréenne. OK c’est tout naze mais c’est trop facile de s’arrêter là. Parce qu’au milieu de tout cela, j’admire l’audace scénaristique. (Sans Congo commence à ouvrir la bouche…) Enfin l’audace, d’aucuns diront incompétence mais je ne suis pas cette école là.

 

SC : Bouah on peut aussi dire que ça casse pas trois pattes à un canard sans pour autant parler d’incompétence.

 

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JMS : Oui mais non, c’est pas ça laisse moi finir. J’aime les mecs qui me font confiance et qui ne m’explique pas tout comme à un débile. Bon faut que le mec assure un minimum derrière et qui ne te mène pas en bateau mais quand ça marche ça pousse à s’immerger un peu plus dans le film, à être aux aguets de la moindre info. Par exemple dans Inception

 

SC (s’insurge) : je t’interdis de parler d’Inception ! Et encore moins de le rapporter à cette bouse. Non mais ho ! 

 

JMS : Mais écoute et tais-toi, sinon je t’écrase avec ma plante de pied sur ton crâne. Prends le personnage de la jeune femme architecte. On voit trop que c’est un rouage d’une énorme mécanique scénaristique : « bon comment on va expliquer comment fonctionne tout notre bordel de rêves en commun et de rêves imbriqués? » « Et si on prenait une novice, comme ça Leonardo il devra tout lui expliquer et hop on la glisse au spectateur en même temps ! ». Pas con, ça marche bien, mais c’est aussi les passages les plus chiants et le perso le plus fade du film. Au moins pas de ça ici (de la fumée sort des oreilles de Sans Congo) Attends attends, je n’ai pas dit que le scenario valait une once de celui d’Inception

 

SC (le coupe) : Le mal est fait mon ami, je n’ai plus aucun respect pour toi. J’en suis terriblement affligé. Quelque chose a rompu en moi.

 

Sans Congo se lève et avance vers la mer. Arrivé au bord de l’eau, il prend une posture de trois-quarts face. Il se donne un air de sénateur romain, et se met à avancer doucement le long du rivage en mimant une réflexion intense. Au bout de quelques minutes, il revient vers Joy Means Sick. 

 

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SC : J’ai finalement décidé de t’infliger 40 points de pénalités, au nom de notre amitié. Tu as bien évidemment la possibilité de transférer cette sanction sur tes enfants.

 

JMS : Bof, tu sais ce que j’en fais de tes points de pénalités. Bon allez arrête de faire la gueule bouffon, regarde tu dis des choses intéressantes aussi. Comme tu le dis si bien (le front de SC s’éclaircit), l’histoire d’amour entre un cyborg qui vit trois ans et un être humain, c’est bien vu. J’ajouterais même que c’est bien fait. Pas  d’excès, pas d’apitoiement, un jeu stoïque de part et d’autre, un problème et une solution qui s’esquisse donc de l’action. Propre. Petite dédicace aussi à « I am dancing cyborg, aren’t I ? » et à leur Eden virtuel en plein milieu d’une sorte de gare bondée. J’aime aussi beaucoup la relation entre R et Cyon, en particulier quand il s’explique sur ses intentions : « j’avais besoin de ton corps pour faire vivre Ria, tu vends ton corps de toute façon ». Bam ! Il lâche ça froidement à une meuf qui est en kiff sur lui, t’imagines le délire : t’es de la viande de toute façon cousine ! C’est dur !

 

SC : J’avoue j’avais oublié ! Trop cruel. Mais bon en même temps, combien de passages de ce genre pour combien de minutes de torture ?

 

JMS : J’en viendrais aux faiblesses aussi t’inquiètes mais y a encore un point que j’aimerais développer. Pourquoi s’agit-il toujours de sauver le monde dans les gros films de science-fiction ? C’est dingue ça, on ne peut jamais rester au niveau de l’individu qui serait pris dans un monde devenu fou. Faut toujours que le héros ait le sort du monde entre ses mains, comme ça si jamais ils arrivent un jour au Panthéon des héros de SF, ils ne feront pas de complexes face à Will Smith et Bruce Willis. « T’as fait quoi toi pour arriver là ? » « Moi ? J’ai sauvé le monde d’une invasion de Cyborg. Et toi ? » « Oh moi, c’était des aliens. Check ça poto ! » C’est des soirées privées, tu ne peux pas te permettre d’aborder ces gens là si t’as juste prolongé la vie d’une cyborg dont t’es tombé amoureux, t’aurais l’air con.

 

SC : Bah non regarde La soupe aux choux, Retour vers le futur, héhé (SC est satisfait de ses références. Joy Means s’apprête à baffer Sans Congo). Non mais c’est bon je déconne, je vois ce que tu veux dire. Comme dirait Jean Gabin dans Le Président : « les poissons-volant aussi existent, mais ils ne constituent pas la majorité du genre ».

 

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JMS : c’est bien j’aime quand tu t’autocensures. Tout ça pour dire que dans le film j’ai bien aimé la façon dont le héros et constamment tenu éloigné de l’enquête policière et  se concentre sur sa copine synthétique. Bon pas jusqu’à la fin, OK, mais bon l’intention était là et je suis presque sûr que la musique héroïque à deux balles et les ralentis pourris qui accompagnent ce retournement de situation sont un clin d’œil délibéré : tu veux du blockbuster, je te fais la complète : œuf, jambon, fromage. Le cœur n’y est plus, et c’est complètement pourri je te l’accorde. Un autre truc qui m’a franchement dérangé, c’est les filtres de couleurs permanents. C’est kitsch et c’est cheap. Quand t’as un budget comme ça et que tu tournes en Corée, tu te paies un directeur photo digne de ce nom.

 

SC : Tout à fait d’accord, c’est inadmissible. J’aurais presque envie de dire : être directeur photo en Corée du Sud, c’est un peu comme être boulanger en France. Ah merde, je l’ai dit.

 

JMS : Il a peut-être voulu nous la jouer intello façon Soderbergh mais faut pas pousser non plus. Par contre pour les décors je suis mitigé. Autant les grands ensembles urbains sont caricaturaux, mais pas si mal faits je trouve, autant les ghettos sont pas mal, assez coréens pour le coup.

 

SC : Oué bah moi je regrette que les décors n’aient pas une ambiance plus spécifique, si ce n’est coréenne, asiatique au moins. C’est impersonnel, sombre, classique, même si je suis heureux de voir qu’en 2080 les pojangmacha  de mon heureuse enfance continueront d’exister. C’était quand même la moindre des choses. C’est dommage qu’il n’y ait pas eu un véritable effort pour penser la ville dans le futur. En la matière, Renaissance pour Paris, c’était vraiment intéressant même si c’était du dessin animé. Mais au fond, ce que je dis sur ce film tient pour tous les films d’anticipation en général. Rares sont ceux qui s’écartent des classiques voitures volantes, projections hologrammatiques et autres hyper-buildings. 

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JMS : Faut pas jouer les gastronomes quand on bouffe au Mac Do ! C’est pour ça que tu traines cette mine triste depuis quelques années, détends toi un peu, c’est les vacances merde ! Mais bon je te la lâche une autre piste intéressante : Malevil, une fiction sans trop de science que j'ai lu et vu récemment. (Il prend un air secret et supérieur qui fait se dresser les poils du cou de Sans Congo puis reprend:) Pour être critique de cinéma faut savoir se contenter de peu mon vieux. Attends qu’on te foute à l’actualité, ce sera pas Kubrik et Park Chan-wook tous les jours.

 

SC, debout sur son transat, une main sur le cœur et la bave aux lèvres : Ca jamais ! Plutôt me couper le téton gauche !

 

 JMS : T’es trop extrémiste, fondamentaliste même. T’es relou à jouer les prudes comme ça. Par exemple, moi, y a deux jours j’ai touché un double cheese burger au Do-Mac de Saint Michel, 2 euros, un truc de fou. Le pain était toasté à la perfection, pas trop de sauce, des cornichons minuscules, le fromage bien centré. Un régal. J’ai eu énormément de respect pour le cuistot et je suis d’ailleurs allé lui signifier mon admiration en personne. Pour s’appliquer à ce point sur un énième sandwich, il faut nécessairement être un grand homme. Ce jour là aussi, j’avais appris.

 

SC : Là on peut se comprendre. Il faut d’ailleurs que je te parle du grec à côté de la mairie du 17ème… La viande… la clé c’est autant la quantité que la qualité. Trouver cet équilibre est la question existentielle de tout vendeur de kebab. Enfin je dis vendeur, honte à moi…

 

La discussion continue ainsi sur des sujets autrement plus importants que la science fiction coréenne et bientôt elle est recouverte par le ressac de l’Océan. Un poisson volant s’en extrait momentanément, il finira bien par retomber à l’eau.

 

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BONUS :

 

Si vous voulez voir une bonne daube qui parle de cyborg, on ne saurait que trop vous recommander le film Atomic Cyborg (inutile de citer les malfrats à l'origine de cette affaire). En terme de série B, tout y est. En plus, la vidéo est réduite à 20 minutes. 

 

 

 

Sinon en parlant de Steven Seagal, c'est un bon samaritain qui recommande de mettre "une tonne de pommade" et qui paye par carte de crédit. On vous laisse vérifier.

 

 

 

 

Pour aller plus loin sur les robots, voici deux articles qui en parlent, le premier traite de la peur des robots et le deuxième évoque la possibilité à terme de mariages avec des robots, c'est toujours bon à savoir (cliquez ici et ici). Surtout, voici un documentaire très sympa qui était passé sur Arte à l'époque et qui parle de robots, ça s'appelle Robots Sapiens. 

 

 

 

Enfin, au cas où vous seriez complètement en panne d'inspiration dans votre recherche de films d'anticipation, voici une liste très honnête de quelques-uns des plus fameux de ces films. Histoire de ne pas passer toute son aprem à la FNAC en train d'hésiter : cliquez ici.

 


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