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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 17:32

One Step More to the Sea, Che Ji-young, 2009, 90 min

 

250px-One Step More to the Sea

 

Mercredi 10 novembre à 13h

Vendredi 12 novembre à 15h

 

Selon le synopsis présent sur le site du FFCF, c'est l'histoire d'une narcoleptique, qui trouve l'appareil photo de son père, et qui décide de devenir photographe, comme son père, parce que ce serait compatible avec sa maladie. Sa mère se demande si elle ne devrait pas refaire sa vie avec un autre homme. Ah. On comprend donc qu'en plus d'être narcoleptique, elle est maquée. Pas patatoes les relations sexuelles j'imagine, genre "chérie, il y a un problème de communication entre nous". Le propos est vraiment lapidaire. Apparemment, c'est une relation mère-fille avec la figure absente du père entre les deux. Gros risque de sentimentalisme. En plus d'être narcoleptique, j'imagine que la fille n'est pas vraiment bavarde, et puis la mère sera à coup sûr perturbée : donc une grosse composante kimkidukesque a priori. Reste à voir si la réalisatrice maîtrise le style "tout dans l'image". Allez je me disais que je n'étais pas chaud pour le film, mais rien que de voir le challenge, ça va être intéressant. Attendez, hééé mais oui: c'est son premier long-métrage en plus ! Ouhla, aïe, aïe, attention Ji-young ! Petite Ji-young, ne te casse pas les dents... Petit oiseau as-tu des ailes ?

 

Et histoire d'y aller en aveugle total, pas de vidéo. Juste peut-être une certitude - One Step More to the Sea est l'exact opposé de son alter ego français, Narco, le film dans lequel Benoit Poelvoorde fait peut-être la plus grande blague de tous les temps:

Un mari qui rentre du boulot le soir dit à sa femme: chérie tiens-toi prête, je vais disparaître pendant cinq minutes.

La femme, surprise et amusée: ahhh, tu vas me faire un tour de magie ??

Le mari, très sérieux: non je vais te sodomiser.

 

Hum. Bref, à voir donc !

 


 

Sa-kwa, Kang Yi-kwan, 2008, 118 min

 

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Jeudi 11 novembre à 19h30

Samedi 13 novembre à 14h50

 

Kang Yi-kwan a étudié la sociologie comme ? comme ? comme Bong Joon-ho of course. Sauf que BJH a majoré la promo. Héhé. C'est pour ça que le blog s'appelle Kim Bong Park et non Kim Kang Park. Le bonhomme a aussi travaillé comme assistant-réalisateur pour Memento Mori.

Et sinon le film propose comme actrice principale Moon So-ri. J'achète direct. Pétillante, malicieuse, amusante, rigolote, bref de quoi alimenter des fantasmes de puceau.

 

Tiens et d'ailleurs parlons-en des fantasmes de puceau. Comme ça, de mauvaise foi, je dirais que Yi-kwan aime les zouzes. L'histoire c'est: un couple marié heureux pendant sept ans + un jour un tiers bonhomme lance la pomme de la discorde et sème le doute chez la meuf (Moooon So-ri, comme Sailor Moon). Il suffirait que ce troisième larron soit âgé entre 14 et 17 ans pour que je crie au plagiat (je n'ose même pas mettre le lien vers notre article Une Femme Coréenne de crainte d'alimenter la bête). Bref, donc gros bof quoi. Si on va le voir, ce sera pour Moon So-ri (qu'on ne reconnaît pas à l'affiche) et la photo qui doit être assurément nickel. Sinon Sa-kwa, ça rime avec n'importe quoi. Et Pierre Ricadat nous avoue que c'est "un drame intimiste sur les thèmes du pardon et du temps qui passe". 118 minutes, on espère qu'il ne se fera pas trop sentir le temps qui passe. Il faudra y aller avec l'estomac solide ou une meuf à serrer. Entre les deux, la marge de manoeuvre est light, sauf pour Sans Congo et Joy Means Sick, rompus au quatorzième degré.    

 

 

 

Ouch, je viens de voir le trailer. Dur. Va falloir prévoir du Spasfon JMS. Sinon c'est moi ou Moon So-ri a pris quelques kilos ? 

 

 

Sugyumo Acacia Band's Story, Min Hwan-ki, 2010, 90 min

 

sugyumo acacia band 

 

Jeudi 11 novembre à 17h20

Lundi 15 novembre à 21h

 

Première, l'affiche lounge me met dans un état d'esprit cool et apaisé. +1. Les membres du groupe ont l'air sympa. +1.

 

Bon de ce que je comprends (j'ai du mal à piger les synopsis), le groupe Sugyumo Acacia cherche à recruter de nouveaux membres. Remarque incidente: cette problématique du recrutement de nouveaux membres se pose souvent pour les groupes de rock alors qu'à ma connaissance, elle ne traverse pas les groupes de rap. Bref, Min-hong et Eun-ji cherchent du sang neuf et font une pré-sélection de quelques candidats. Et apparemment, cet élargissement à l'est (héééé) ne fonctionne pas super bien. Sans aucune raison apparente, j'ai un a priori ultra-positif sur ce film. Les chanteurs ont l'air sympa et ça à l'air de déraper. De plus, c'est une bonne manière de se constituer une petite culture musicale puisque le film aborde également la question de la musique indépendant en Corée du Sud face aux bataillons de k-pop. J'en suis donc à 5 points d'a priori positifs, c'est qui est plus qu'honorable pour un tel sujet: je crois que je ne me suis jamais remis du Summer of Love'76 à Liverpool, c'était de la folie.

 

 


complètement Nouvelle Vague comme délire

 

 

Unplugged, entre potes quoi - le guitariste a l'air super sympa - je suis pris d'une boboïte aigüe, c'est plus fort que moi

 

 

Taebaek, Land of Embers, Kim Young-jo, 2008, 74 min

 

taebaek.jpg

 

 

Jeudi 11 novembre à 21h10

Dimanche 14 novembre à 13h

 

Un synopsis alléchant, mais qu'on ne s'y méprenne pas: il s'agit d'un documentaire. Et Yoo Dong-suk, directeur artistique du FFCF, de nous avertir que les documentaires sont à la mode en ce moment. Haha, c'est donc pour ça, merci pour la précision ! Taebaek est une ancienne région prospère en transition, sorte de bassin houillier qui s'est fait flingué par la tertiarisation de l'économie. Bref, une région en déclin, mais dans laquelle il y a un casino qui génère des bénéfices juteux. Donc du clash, de la profondeur, du contraste: on aime. Maintenant, vu que c'est un documentaire, on peut garder pour nous les machettes et autres exécutions. Le film est plutôt contenu d'après ce que je comprends. On nous annonce un petit objet précieux, je veux bien le croire. En revanche, vu la programmation, j'ai l'impression qu'à la fin du festival, on aura fait le plein de thématique socio-économique sudco, et on se sera acheté une crédibilité pour le futur. Pas mal.

 

Sinon un mot du réalisateur, Kim Young-jo. Un gars qui est passé par l'Université Paris VIII. Il connaît donc le RER B. Very good indeed. Il y a moyen que ce documentaire soit une petite merveille.

 

Même chose que pour One Step More to the Sea, je pense que le film ce ne sera pas ça :

 

 

 


 

Mais bon ça a quand même le mérite de donner un aperçu de la ville avant de se plonger dans le dur!

 

 

 

The Room Nearby, Goh Tae-jeong, 2009, 106 min

 

the-room-nearby.jpg

 

Jeudi 11 novembre à 19h10

Mardi 16 novembre à 13h

 

Bon franchement: rien à dire. Je ne sais pas ce que, ce à quoi nous devrions nous attendre. Eun-joo vit dans un goshiwon, une sorte de human-box, et rêve d'avoir un vrai appartement tandis que ... et puis pas vraiment pigé!

On se remettra donc aux quelques mots développés sur le site du FFCF: par ici.

Ah si peut-être, un peu culture sur ce qu'est un goshiwon: par ici.

A noter quand même que c'est également le premier film de cette réalisatrice. Nous avons donc un joli combat de boue qui se profile entre Goh Tae-jeong et Che Ji-young (One Step More to the Sea). SC et JMS en shorts et marcels, arbitres un jour, arbitres toujours.

 

 

Vegetarian, Lim Woo-seong, 2010, 113 min

 

Vegetarian Korean Movie 2010 3917 poster

 

Vendredi 12 novembre à 13h

Dimanche 14 novembre à 21h30

 

And last but not least, l'affiche la plus stylée de cette présentation. Allez hop comme ça se sera fait: +2.

Young-hye (celle qu'on voit de dos j'imagine), est une végétarienne qui rêve de devenir une fleur, ou un arbre, ou je ne sais quoi. Bref une meuf un peu michaldienne dans son délire. Min-ho est obsédé par son désir d'artiste. Ji-hye qui n'a rien demandé. Bon le synopsis est plutôt énigmatique. Et Pierre Ricadat nous dit que c'est un objet à part. Donc un bon oui de principe, mais on reste très méfiant. Les films qui se veulent à part sont souvent en plein dedans. A priori positif, mais on défouraillera sec si c'est: 1) prétentieux; 2) vide; 3) sans intérêt.

 

 

 


 

Et à la vision du trailer, on reste sur du 50-50 - ouhh il y a des chances pour qu'il s'en prenne plein le nez celui-là 

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